http://www.earth-servers.net/
Ils se trouvent dans tous les pays et dans tous les domaines d'activité.
Ils n'ont aucune pensée de séparation
et n'entretiennent rien de ce qui peut séparer.
Ils ne sont contre personne.
Ils sont pour l'Unité.
Ils sont pour l'Humanité.
Ils ne sont pas structurés en une organisation,
mais sont étroitement reliés subjectivement.
En ce groupe informel est l'espoir du monde.
Ces Serviteurs portent les énergies et
les valeurs de l'Âge nouveau à venir.
Du 21 au 28 décembre 2012, se célèbre leur Fête qui a lieu tous les sept ans.
jeudi 20 décembre 2012
dimanche 11 novembre 2012
Silence
Etang de Silence...
Etang de tranquillité...
Tout-à-coup, nous le découvrons,
ou plutôt, il se découvre à nous,
caché au coeur de la dune,
à l'abri des roseaux et des broussailles.
Tout-à-coup, le chemin tombe dessus
et nous nous arrêtons émerveillés et silencieux
devant ce joyau.
Ici, tout est silence.
La mer se fait oublier.
Seules quelques rides tranquilles
à la surface de l'eau,
répondent à la présence du vent.
Ici, tout est harmonie.
Les cris des oiseaux
qui traversent le paysage
ne troublent pas le silence.
Je laisse ce silence pénétrer au coeur de mon être,
ouvrant tout ce qu'il m'est possible d'ouvrir en moi
pour recevoir ce cadeau,
emplie de gratitude et réceptive au message :
"Une telle synergie entre notre être et la terre...
Nous, les humains, sommes tellement adaptés à cette planète...
A moins que ce soit la planète qui se soit adaptée à nous,
se construisant, siècle après siècle,
avec puissance et amour,
pour nous accueillir.
Ou peut-être n'est-ce ni l'un ni l'autre
ou les deux à la fois...
Peut-être nous sommes-nous modelés mutuellement,
en interaction et ensemble
pour créer cette Beauté."
Etang de tranquillité...
Tout-à-coup, nous le découvrons,
ou plutôt, il se découvre à nous,
caché au coeur de la dune,
à l'abri des roseaux et des broussailles.
Tout-à-coup, le chemin tombe dessus
et nous nous arrêtons émerveillés et silencieux
devant ce joyau.
Ici, tout est silence.
La mer se fait oublier.
Seules quelques rides tranquilles
à la surface de l'eau,
répondent à la présence du vent.
Ici, tout est harmonie.
Les cris des oiseaux
qui traversent le paysage
ne troublent pas le silence.
Je laisse ce silence pénétrer au coeur de mon être,
ouvrant tout ce qu'il m'est possible d'ouvrir en moi
pour recevoir ce cadeau,
emplie de gratitude et réceptive au message :
"Une telle synergie entre notre être et la terre...
Nous, les humains, sommes tellement adaptés à cette planète...
A moins que ce soit la planète qui se soit adaptée à nous,
se construisant, siècle après siècle,
avec puissance et amour,
pour nous accueillir.
Ou peut-être n'est-ce ni l'un ni l'autre
ou les deux à la fois...
Peut-être nous sommes-nous modelés mutuellement,
en interaction et ensemble
pour créer cette Beauté."
Les quatre saisons
Il a neigé ce matin.
Il y a quelques jours encore, se mêlaient été et automne.
Ce matin je découvre l'automne et l'hiver.
Le village a pris une autre allure,
comme s'il s'était, tout provisoirement, habillé pour Noël.
La neige blanche décore les feuilles colorées de l'automne,
qui laissent apparaître, si l'on regarde attentivement,
les bourgeons qui s'ouvriront lorsque leur temps viendra.
Le soleil domine les nuages et éclaire l'ensemble,
projetant de la lumière sur la forêt
où tout se mélange,
le vert de l'été et les couleurs fauves de l'automne,
le blanc de l'hiver et les bourgeons du printemps...
En moi, j'apprécie ces tonalités diverses,
symboles possibles de nos états de conscience multiples et changeants.
Au milieu de ces dualités qui m'habitent,
je cherche la synthèse,
le point d'équilibre
où tout se rassemble.
Il y a quelques jours encore, se mêlaient été et automne.
Ce matin je découvre l'automne et l'hiver.
Le village a pris une autre allure,
comme s'il s'était, tout provisoirement, habillé pour Noël.
La neige blanche décore les feuilles colorées de l'automne,
qui laissent apparaître, si l'on regarde attentivement,
les bourgeons qui s'ouvriront lorsque leur temps viendra.
Le soleil domine les nuages et éclaire l'ensemble,
projetant de la lumière sur la forêt
où tout se mélange,
le vert de l'été et les couleurs fauves de l'automne,
le blanc de l'hiver et les bourgeons du printemps...
En moi, j'apprécie ces tonalités diverses,
symboles possibles de nos états de conscience multiples et changeants.
Au milieu de ces dualités qui m'habitent,
je cherche la synthèse,
le point d'équilibre
où tout se rassemble.
jeudi 11 octobre 2012
Processus d'Individualisation
Echos du groupe de post-formation des professionnels de l'Approche Centrée sur la Personne.
Juillet 2012
La Soleillette.
Ces quelques réflexions ne sont ni un compte rendu ni une synthèse.
Elles m'ont été inspirées dans la fluidité du déroulement du groupe :
quelques notes de lecture sur le processus du groupe
et les processus humains qui s'y révélaient à mes oreilles.
Ce processus pourrait s'appeler : de la conscience fusionnelle à l'individuation, en passant par l'essentielle étape de l'individualisation.
Il y a très longtemps dans l'histoire de l'évolution et au point de départ dans la vie de l'enfant, existe la conscience fusionnelle. Nous pouvons l'observer chez les animaux en regardant, par exemple, l'évolution d'un troupeau, d'un vol d'oiseaux ou les mouvements d'une fourmilière : chaque individu remplit son rôle et n'existe que par son appartenance à l'ensemble ; c'est une conscience "d'âme-groupe".
Nous pouvons observer cet état de conscience chez le tout-petit enfant, lorsqu'il est encore, dans son expérience, "confondu" avec sa mère. C'est pourquoi il peut exprimer tellement d'angoisse lorsque celle-ci disparaît.
Puis, vient la conscience du "je suis", j'existe en tant qu'individu séparé. L'enfant l'apprend d'abord durement à travers les frustrations liées à l'absence ou à la non réponse immédiate de ceux qui prennent soin de lui. Puis il l'éprouve dans l'expérience du NON. Le non de l'enfant n'est pas en premier lieu une opposition à l'adulte ; il est, bien plus essentiellement, une revendication à l'existence. C'est comme s'il disait : " J'existe, je suis un individu à part entière, et on ne peut pas faire de moi ce que l'on veut." Ce NON apparaît, bien avant le langage, dans le comportement de l'enfant, lorsqu'il refuse de se laisser tranquillement habiller ou laver. Il se porte aussi sur l'alimentation, le sommeil, la propreté, partout où une volonté personnelle trouve l'occasion de s'exprimer.
Cette individualisation, étape fascinante et essentielle dans l'histoire de l'humanité et dans l'histoire d'un être humain, a de grandes conséquences. Carl Rogers les souligne dans sa théorie de la personnalité :
Lorsque les processus, souvent douloureux, de l'individualisation ont été plus ou moins traversés, s'amorce une étape nouvelle. Ce pourrait être "l'Individuation" au sens de JUNG. Cette étape est souvent vécue comme une Re-naissance, un processus de création où la personne se créée elle-même dans la plénitude de son individualité. J'aime y voir une Création de l'Humain.
Quelques éléments, bien incomplets, de cette Création :
Juillet 2012
La Soleillette.
Ces quelques réflexions ne sont ni un compte rendu ni une synthèse.
Elles m'ont été inspirées dans la fluidité du déroulement du groupe :
quelques notes de lecture sur le processus du groupe
et les processus humains qui s'y révélaient à mes oreilles.
Ce processus pourrait s'appeler : de la conscience fusionnelle à l'individuation, en passant par l'essentielle étape de l'individualisation.
Il y a très longtemps dans l'histoire de l'évolution et au point de départ dans la vie de l'enfant, existe la conscience fusionnelle. Nous pouvons l'observer chez les animaux en regardant, par exemple, l'évolution d'un troupeau, d'un vol d'oiseaux ou les mouvements d'une fourmilière : chaque individu remplit son rôle et n'existe que par son appartenance à l'ensemble ; c'est une conscience "d'âme-groupe".
Nous pouvons observer cet état de conscience chez le tout-petit enfant, lorsqu'il est encore, dans son expérience, "confondu" avec sa mère. C'est pourquoi il peut exprimer tellement d'angoisse lorsque celle-ci disparaît.
Puis, vient la conscience du "je suis", j'existe en tant qu'individu séparé. L'enfant l'apprend d'abord durement à travers les frustrations liées à l'absence ou à la non réponse immédiate de ceux qui prennent soin de lui. Puis il l'éprouve dans l'expérience du NON. Le non de l'enfant n'est pas en premier lieu une opposition à l'adulte ; il est, bien plus essentiellement, une revendication à l'existence. C'est comme s'il disait : " J'existe, je suis un individu à part entière, et on ne peut pas faire de moi ce que l'on veut." Ce NON apparaît, bien avant le langage, dans le comportement de l'enfant, lorsqu'il refuse de se laisser tranquillement habiller ou laver. Il se porte aussi sur l'alimentation, le sommeil, la propreté, partout où une volonté personnelle trouve l'occasion de s'exprimer.
Cette individualisation, étape fascinante et essentielle dans l'histoire de l'humanité et dans l'histoire d'un être humain, a de grandes conséquences. Carl Rogers les souligne dans sa théorie de la personnalité :
- Le besoin de considération : le "moi" naissant de l'enfant, pour vivre physiquement et psychologiquement, a absolument besoin d'un regard positif et bienveillant de la part de ses parents et de ceux qui prennent soin de lui. Il grandit le plus favorablement lorsqu'il peut percevoir cette alliance des adultes pour sa croissance. Pour l'obtenir, l'enfant et l'adulte ensuite, est capable de renoncer à lui-même, c'est-à-dire à ses propres émotions et sentiments, à ses propres pensées. Cette "Considération Positive Inconditionnelle" est d'autant plus difficile à accorder au quotidien, que l'enfant, poussé par son besoin d'existence individuelle, va continuer à s'opposer, (du moins en apparence) usant la patience des adultes.
- La recherche de sa place : n'existant pas par sa seule appartenance au groupe, l'individu humain a un essentiel besoin de trouver sa place dans ce groupe et d'être reconnu à cette place. A ce besoin, est associé la recherche, l'inquiétude, la crainte de ne pas avoir de place, d'être rejeté, etc...Certaines fois et pour certaines personnes, le rejet équivaut à une sorte de mort.
- L'importance du lien humain qui valide l'individu dans sa place et dans son être. Ce n'est plus, à ce stade, un lien fusionnel, mais une relation qui reconnaît l'un et l'autre, et recherche la bonne distance : une relation JE-TU au sens du philosophe BUBER.
Lorsque les processus, souvent douloureux, de l'individualisation ont été plus ou moins traversés, s'amorce une étape nouvelle. Ce pourrait être "l'Individuation" au sens de JUNG. Cette étape est souvent vécue comme une Re-naissance, un processus de création où la personne se créée elle-même dans la plénitude de son individualité. J'aime y voir une Création de l'Humain.
Quelques éléments, bien incomplets, de cette Création :
- L'évolution peut être perçue comme une transformation continuelle. Le développement ne s'arrête jamais et n'est pas limité par l'âge.
- En chaque personne comme en l'univers, je peux reconnaître un mouvement de concentration et un mouvement d'expansion : au centre, ces mouvements se rencontrent, tourbillonnent, luttent à la manière de forces contraires...jusqu'à l'atteinte d'une mini-synthèse ou point de tension d'où une nouvelle étape de croissance peut émerger.
- Bien qu'il y aspire constamment, l'être humain ne semble pas fait pour s'installer longtemps dans un bonheur tranquille et passif. La dualité est toujours présente et la recherche d'équilibre est constante. Mais à travers cette recherche, en traversant l'expérience de la solitude et le combat pour la Vie, l'individualité grandit. Je crois qu'elle se créé en permanence, jusqu'au moment où une autre conscience pourra apparaître : une conscience de groupe qui ne sera plus ni fusionnelle ni seulement individuelle, mais conscience d'ensemble.
jeudi 13 septembre 2012
Jusqu'aux entrailles de la terre...
le Ravin de Longe Serre
Jusqu'aux entrailles de la terre ........
Le chemin descend toujours
encore et encore....
Il traverse fougères, buis et pins....
parfois je le distingue à peine.
Le chemin m'invite à le suivre
et je descends encore et encore...
Je suis au coeur de la forêt,
absorbée par le paysage
profond et silencieux...
Nous descendons toujours
le chemin et moi.
J'avais espéré atteindre la ville
où je pourrais m'offrir un petit café bien mérité
et téléphoner pour qu'on vienne me chercher en voiture.
Mais la civilisation est loin.
Je suis seule dans cette immensité verte,
SEULE.
Je ressens sa force vibrer en moi.
Nous ne prenons pas la direction de la ville
et j'ai l'impression que nous sommes descendus bien plus bas.
Jusqu'où ?
Nous traversons un cours d'eau à sec.
Le ravin est encore plus profond.
Je n'en vois pas le fond.
Jusqu'où va t-il ?
Jusqu'aux entrailles de la TERRE ?
De l'autre côté du cours d'eau,
le chemin semble vouloir remonter
puis se perd dans les buis...
Voulait-il seulement me mener là,
au coeur de la terre,
au bord du ravin ?
Je m'imprègne de cette puissance terrestre,
je m'absorbe dans ce paysage
et me laisse transformer par sa PUISSANCE.
C'est avec ce mot
que lentement, très lentement,
pas à pas sur le chemin montant,
chaque pas courageusement et patiemment posé,
je remonte vers la civilisation :
PUISSANCE.
vendredi 1 juin 2012
Conflit et Harmonie.
Nous souhaitons tous la paix et l'harmonie
en nous-mêmes et entre nous.
Une des grandes énergies de l'univers
qui influence notre planète Terre
et notre Humanité,
est le Principe d'Harmonie par le Conflit,
qui est aussi appelé Rayon IV.
Dans un conflit "extérieur",
entre deux personnes, dans un groupe ou au niveau de l'humanité,
l'action du Principe de conflit
amène à la découverte du Principe de partage,
après un passage par un temps de Renonciation.
nos idées sur nous-mêmes et le monde,
notre prétention à détenir la vérité,
etc...
le Principe de conflit pousse à un pas en avant,
ou un saut vers la troisième pointe du triangle,
Dans ce processus, qui peut être long et douloureux,
un temps de Renonciation est également nécessaire
avant que le principe d'Harmonie ne puisse s'actualiser.
Ou bien aux deux ?
Ou encore au conflit entre les deux ?
en nous-mêmes et entre nous.
Il est plus difficile de réaliser
et d'accepter
que la véritable harmonie
ne se gagne qu'après la traversée et la résolution
d'un conflit.
Une des grandes énergies de l'univers
qui influence notre planète Terre
et notre Humanité,
est le Principe d'Harmonie par le Conflit,
qui est aussi appelé Rayon IV.
Dans un conflit "extérieur",
entre deux personnes, dans un groupe ou au niveau de l'humanité,
l'action du Principe de conflit
amène à la découverte du Principe de partage,
après un passage par un temps de Renonciation.
A quoi sommes-nous amenés à renoncer ?
peut-être nos privilèges, nos biens acquis,nos idées sur nous-mêmes et le monde,
notre prétention à détenir la vérité,
etc...
Dans le conflit "intérieur",
ou plutôt dans les innombrables conflits intérieurs auxquels nous sommes confrontés,
tiraillés entre les dualités ou paires d'opposés
dont notre humanité est constituée :
lumière et obscurité, amour et haine, joie et tristesse,
mais aussi la droite et la gauche, le haut et le bas,
dimensions inscrites dans notre corps physique,
et le jour et la nuit, le printemps et l'automne, le soleil et la lune,
dimensions inscrites dans le cosmos,
etc....le Principe de conflit pousse à un pas en avant,
ou un saut vers la troisième pointe du triangle,
le troisième qui émerge de la dualité
et la rassemble en une synthèse harmonieuse.Dans ce processus, qui peut être long et douloureux,
un temps de Renonciation est également nécessaire
avant que le principe d'Harmonie ne puisse s'actualiser.
A quoi sommes-nous amenés à renoncer ?
A l'une ou l'autre des polarités ?Ou bien aux deux ?
Ou encore au conflit entre les deux ?
Peut-être apprenons-nous alors
à passer du "ou" au "et"
pour que le troisième terme puisse se révéler
et la synthèse exister ?
lundi 9 avril 2012
A la découverte du "diamant"
Echo du groupe de supervision
des professionnels de la relation
dans l'Approche Centrée sur la Personne.
Avril 2012
Ces quelques lignes ne sont pas une synthèse,
mais un simple écho, tout subjectif,
qui tente de partager les mots essentiels
qui résonnent encore en moi :
Contact avec soi - célébration - diamant - lumière - étincelle de lumière -
A partir de ma sensibilité
je vais à la rencontre de celle de l'autre
pour toucher le diamant
au delà des débris.
Le climat de l'Approche Centrée sur la Personne
facilite ce voyage vers l'humanité profonde,
souvent cachée en chacun de nous,
et qui ne demande qu'à se révéler
et à se développer.
La sécurité psychologique est assurée,
qui permet à chaque personne
de vivre cette expérience d'aller à la rencontre d'elle-même.
Le cheminement permet de descendre
vers le contact avec soi.
Il n'y a pas besoin d'endosser un rôle :
être soi est suffisant.
Je suis
et je suis en relation.
C'est alors qu'une célébration intérieure peut avoir lieu
et se partager.
Une petite grille d'observation pour aider :
Qu'est-ce qui est lié à moi ?
A l'autre ?
A la situation ?
Autrement dit, quelle est ma part de responsabilité ?
Libellés :
contact avec soi,
être soi,
humanité
Grand Ballon
Au Grand Ballon
- 1325 mètres -
Une région sujette aux changements de temps.
- chaud et froid...grand soleil et ciel bleu...
nuages et brouillard...neige et pluie...
Ce matin, nous nous réveillons dans la neige et le nuage.
Au fur et à mesure que nous descendons la route,
l'air s'éclaircit.
Tout-à-coup, je réalise que nous sommes sortis du brouillard.
Les oiseaux chantent le printemps.
Au bord du chemin,
ces tâches blanches sur le tapis vert,
sont-elles les fragiles corolles des premières fleurs
ou des flocons de neige qui se sont délicatement posés sur les feuilles
ou bien un mélange de fleurs et de neige ?
Cet enseignement de la "Sagesse sans Âge" me revient :
"Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut."
Tout se ressemble.
Et je pense à nos vies si souvent prisonnières du mirage / brouillard.
Mais si nous avons le courage d'avancer dans ce brouillard,
vigilants à chaque pas,
accomplissant ce qui est possible avec discernement,
attentifs à chaque tournant,
à chaque croisement,
à choisir la direction qui nous paraît juste,
alors nous nous rendons compte un jour
que nous avons traversé le brouillard
et que nous avançons dans la pleine lumière du jour.
La ronde des couleurs
Au printemps, les couleurs s'offrent à nous,
multiples, stimulantes, enveloppantes,
un monde de sensations et de parfums
où nous sommes invités à plonger.
Quelques sensations :
ROUGE la vie - la vie qui se donne -
l'Amour essentiel.
BLEU l'amour - l'amour magnétique -
qui unit et relie.
VERT le vert de la nature nous enveloppe et nous rassure.
Le vert est force de protection et de guérison.
Mais aussi, le vert - expression de la terre -
est intelligence et action.
JAUNE nous invite à entrer dans son rayonnement,
dans ce monde de l'harmonie conquise au delà du conflit.
Le jaune peut être symbole de l'humanité, pôle médian
entre la terre et le ciel, entre le haut et le bas,
l'humanité chargée d'établir l'harmonie sur la planète ?
INDIGO la profondeur - la profondeur du ciel et de la nuit,
la profondeur de l'étang et de l'océan -
une étendue de quiétude,
mais aussi, profondeur de la recherche scientifique
et de la connaissance.
ORANGE flamme de feu - le feu de l'intelligence -
a une action stimulante.
L'orange se mêle au rouge et au jaune dans les couchers de soleil
ou les pétales de certaines tulipes.
ROSE le rose nous émeut,
stimule nos goûts, nos désirs et nos aspirations,
nous porte vers l'idéalisme.
VIOLET couleur aux résonances diverses selon sa tonalité.
Intériorité profonde, calme, silence,
cohérence, organisation.
Lorsque le violet vient à la rencontre du rouge,
la vie se donne et s'organise.
BLANC communique une intensité particulière
qui appelle vers une Qualité supérieure et subtile -
le blanc n'est-il pas la synthèse de toutes les couleurs ? -
Libellés :
arc-en-ciel,
diffusion de printemps
jeudi 8 mars 2012
Chemin de transformation
Echo du groupe de supervision
des professionnels de la relation
dans l'Approche Centrée sur la Personne.
février 2012
Empreintes
Le fil conducteur de ce week-end semble tourner autour de "l'empreinte".
C'est ainsi qu'ont été nommées les traces qui restent du passé, les blessures, traumatismes, conditionnements etc...qui constituent des obstacles dans le présent, parce qu'ils empêchent de vivre pleinement et librement.
En reconnaissant ces empreintes qui sont encore là, malgré le temps passé et tout le travail de conscience effectué, de l'impatience s'exprime : tout ce temps...tout ce chemin...pourquoi ? Sentiment d'impuissance...Que faire pour désactiver ? Que faire pour que ce qui s'est imprimé n'ait plus de pouvoir ?
Chemin de transformation
Le chemin de transformation est long. Nous pouvons avoir l'impression d'être dans une période de transition, comme sur un "pont" entre l'ancien et le nouveau. Pendant cette transition, les personnalités sont en mouvement, en changement, fragiles d'une certaine façon. C'est alors que les retours positifs des autres, et ce fameux Regard Positif Inconditionnel, sont nécessaires pour donner confiance et la force d'avancer. Il arrive un moment où les retours positifs reçus contrebalancent le "négatif".
Changement d'identité
De l'autre côté du pont, nous nous rendons compte que le processus thérapeutique est un véritable changement d'identité. Il nous faut recontacter la Beauté de l'enfant. Au coeur de la souffrance, au delà et au fond, il nous faut retrouver la beauté de l'enfant, celle qui était là avant les blessures. Il nous faut contacter à nouveau l'enfant intérieur.
Il nous faut trouver la beauté de l'humain.
Pour retrouver le Beau, le Vrai, le Bien (valeurs platoniciennes), retrouver l'essence de la vie, il est parfois nécessaire de changer sa vision de l'existence : la vie n'est pas seulement lutte et souffrance.
Pour accompagner ce chemin de transformation, quelques phrases fortes :
Je suis le noeud et la solution est au coeur du noeud.
L'organisme humain est digne de confiance lorsqu'il a la bonne information.
Le devenir ne s'arrête pas avec l'âge et chacun a son rythme.
Bonheur à deux.
Dans la montagne, l'hiver.
En forêt, le printemps.
Dans l'air, une certaine qualité de transparence
que l'on peut sentir
à travers les branches encore dénudées,
entre lesquelles se laisse voir le ciel.
Dans le chant des oiseaux,
une intensité qui va droit au coeur.
La vie est partout,
nous enveloppe
et nous "enracine" ensemble
et nous relie à tout ce qui vit.
Bonheur de l'Instant,
bonheur si simple.
lundi 2 janvier 2012
Bonne Année 2012
2011 nous a quittés.
Il nous avait apporté
bouleversements et cataclysmes,
crises financières, économiques, sociales et humaines...
mais aussi, l'éclatement de la liberté des peuples,
l'éveil des consciences à une dimension écologique et planétaire,
la réalité d'une Humanité qui se découvre solidaire.
* * * * *
Que sera 2012 ?
Tant de choses ont été annoncées...
Catastrophes climatiques et écologiques,
crises en tous genres...
Fin du monde...
Ou fin de notre monde ?
Peut-être devrons-nous aller vers une nouvelle civilisation, une nouvelle ère ?
Mais le plus grand changement n'est-il pas celui qui est attendu
dans nos consciences et dans nos coeurs ?
Tant de choses ont été annoncées...
Catastrophes climatiques et écologiques,
crises en tous genres...
Fin du monde...
Ou fin de notre monde ?
* * * * *
De grands changements nous attendent ...Peut-être devrons-nous aller vers une nouvelle civilisation, une nouvelle ère ?
Mais le plus grand changement n'est-il pas celui qui est attendu
dans nos consciences et dans nos coeurs ?
* * * * *
A chacun et chacune,
à toutes les belles individualités en développement,
je souhaite une lumineuse année,
une année de montée,
une année d'évolution.
à toutes les belles individualités en développement,
je souhaite une lumineuse année,
une année de montée,
une année d'évolution.
* * * * *
La photo est un détail de l'Oeuvre Commune, exécutée à la gouache, à l'atelier Ecoute Consciente du 18 décembre 2011. Vous trouverez davantage d'informations sur le site d'Espaces d'Ouverture
- http://www.espaces-d-ouverture.com/echoatelier.php -
Libellés :
2012,
changement,
chemin de lumière,
éveil des consciences
Beauté froide
Blanc...Blanc...Blanc...
Blanc sur la terre,
blanc sur les arbres,
blanc dans le ciel...
Un blanc majestueux et froid,
qui pourrait évoquer le bleu ou le vert,
mais pas la chaleur du jaune ou de l'orange.
Beauté Froide.
Le chemin n'en finit pas de monter.
Les raquettes s'enfoncent dans la neige fraîche.
Chaque pas est lourd et douloureux.
Je me demande ce que je fais là,
dans tout ce blanc, dans tout ce froid.
Pourquoi ai-je tant voulu sortir,
quitter la douce chaleur du gîte,
le réconfort des lumières et des bougies ?
Parfois, à un détour de la montagne,
une éclaircie me réconforte
d'un nuage éclairé de soleil,
d'un peu de l'intensité du jaune.
Le chemin monte toujours
dans cette Beauté froide
et je pense à cette parole inspirée de l'Orient :
L'esprit humain ne s'éveille pas dans la chaleur du cocon.
Il se crée en moi un grand espace ouvert,
une immense beauté,
une lumière intense,
Et je me rappelle que le blanc est la synthèse de toutes les couleurs.
La magie de l'authenticité
Décembre 2011,
Echo du groupe de supervision
des professionnels de la relation dans
l'Approche Centrée sur la Personne.
Traversant les situations et les histoires individuelles, une problématique commune s'est construite tout au long du week-end et émerge à la fin comme un fil conducteur qui nous rassemble :
C'est la magie de l'authenticité qui rejoint l'humanité de chacun et laisse transparaître cette humanité commune qui nous constitue. Au coeur de ce cheminement profondément individuel, nous nous rejoignons, prenant concrètement conscience de notre pleine dimension d'êtres humains.
Deux mots forts sont dégagés :
"Nettoyage" : "cela circule à nouveau en moi".
"reliance" : il n'y a plus de raison de se sentir seul, isolé ou différent. Chacun est relié à chacun des autres et à l'ensemble de l'humanité.
I- Reconnaissance professionnelle et / ou personnelle.
Ce thème se présente comme un ensemble de questions :
- Qui suis-je ?
- Quel regard ai-je sur moi ?
- Quelles étiquettes ou images je me laisse coller ?
- Quelle valeur je me reconnais, au delà et en deça des images, malgré et avec les étiquettes ?
- Jusqu'où je me laisse dominer par le regard des autres, par les jugements réels ou imaginaires ?
- Jusqu'où je me laisse exister, en tant que personne ?
Immergés avec chaque individualité dans la pelote qui se déroule, nous cherchons à toucher la personne dans l'authenticité de sa parole.
Voulons-nous seulement résoudre un problème ou aller vers "la personne fonctionnant pleinement" ?
Le problème exposé doit-il absolument disparaître pour soulager la peine et l'inconfort (que, naturellement, personne ne souhaite voir durer...) ou bien est-il aussi, une occasion de déclencher, d'approfondir et de continuer l'évolution ?
III-Désespoir et colère.
Désespoir et colère sont présents, lorsqu'un événement actuel réveille encore les anciennes blessures. En sortirons-nous jamais ? Dans la pelote emmêlée, les noeuds et les détours paraissent inextricables et sans fin.
Pourtant, peu à peu, un fil se révèle possible à dérouler, un fil qui indique un chemin.
Des lueurs d'espoir apparaissent dans les expériences de relation et d'évolution.
Une petite lumière est là.
peut-être est-elle encore vacillante,
mais elle nous dit comment nous tenir debout.
Dans la lumière de cette profonde authenticité,
je souhaite à chacun et chacune,
une année d'évolution joyeuse.
Josette.
Prochaines dates en 2012 :
- 4 et 5 février
- 31 mars et 1er avril
- 6 et 7 octobre
- 8 et 9 décembre
Libellés :
authenticité,
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