jeudi 8 mars 2012

Chemin de transformation


Echo du groupe de supervision
des professionnels de la relation
dans l'Approche Centrée sur la Personne.

février 2012

Empreintes
Le fil conducteur de ce week-end semble tourner autour de "l'empreinte".
C'est ainsi qu'ont été nommées les traces qui restent du passé, les blessures, traumatismes, conditionnements etc...qui constituent des obstacles dans le présent, parce qu'ils empêchent de vivre pleinement et librement.

En reconnaissant ces empreintes qui sont encore là, malgré le temps passé et tout le travail de conscience effectué, de l'impatience s'exprime : tout ce temps...tout ce chemin...pourquoi ? Sentiment d'impuissance...Que faire pour désactiver ? Que faire pour que ce qui s'est imprimé n'ait plus de pouvoir ?

Chemin de transformation
Le chemin de transformation est long. Nous pouvons avoir l'impression d'être dans une période de transition, comme sur un "pont" entre l'ancien et le nouveau. Pendant cette transition, les personnalités sont en mouvement, en changement, fragiles d'une certaine façon. C'est alors que les retours positifs des autres, et ce fameux Regard Positif Inconditionnel, sont nécessaires pour donner confiance et la force d'avancer. Il arrive un moment où les retours positifs reçus contrebalancent le "négatif".

Changement d'identité
De l'autre côté du pont, nous nous rendons compte que le processus thérapeutique est un véritable changement d'identité. Il nous faut recontacter la Beauté de l'enfant. Au coeur de la souffrance, au delà et au fond, il nous faut retrouver la beauté de l'enfant, celle qui était là avant les blessures. Il nous faut contacter à nouveau l'enfant intérieur.
Il nous faut trouver
la beauté de l'humain.

Pour retrouver le Beau, le Vrai, le Bien (valeurs platoniciennes), retrouver l'essence de la vie, il est parfois nécessaire de changer sa vision de l'existence : la vie n'est pas seulement lutte et souffrance.

Pour accompagner ce chemin de transformation, quelques phrases fortes :

Je suis le noeud et la solution est au coeur du noeud.

L'organisme humain est digne de confiance lorsqu'il a la bonne information.

Le devenir ne s'arrête pas avec l'âge et chacun a son rythme.


Bonheur à deux.


Dans la montagne, l'hiver.
En forêt, le printemps.

Dans l'air, une certaine qualité de transparence
que l'on peut sentir
à travers les branches encore dénudées,
entre lesquelles se laisse voir le ciel.

Dans le chant des oiseaux,
une intensité qui va droit au coeur.

La vie est partout,
nous enveloppe

et nous "enracine" ensemble
et nous relie à tout ce qui vit.

Bonheur de l'Instant,

bonheur si simple.