Couleurs et Lumière

Avez-vous déjà remarqué ?

Durant les mois d'automne, les feuilles n'ont plus assez de lumière pour que la photosynthèse maintienne la couleur verte.

Alors les arbres feuillus nous offrent d'autres couleurs.

Nous aussi, manquons de lumière, mais nous pouvons nous nourrir à la luminescence des jaunes, oranges et rouges.

L'hiver, c'est la neige qui répand son éclat de lumière blanche.

C'est comme si la nature avait voulu que nous ne manquions jamais complètement de lumière...

A l'intérieur du chêne

Je me suis sentie attirée par ce chêne.
Il fait partie d'une rangée de chênes qui gravit doucement la montagne jusqu'à une source. Mais, parmi tous les autres, je trouve celui-ci remarquable.
Certaines de ces branches principales surplombent la vallée, à l'arrière, qui mène à une autre montagne.

Je suis sensible à la qualité de présence particulière qui émane de cet arbre.

L'année dernière, j'ai tenté de le dessiner, sans arriver à rendre à la fois, la profondeur, l'étendue et la puissance. Cette année, je tente la photo, mais je ne peux pas saisir l'ensemble majestueux.

Alors je suis entrée dans l'arbre, concrètement en m'asseyant sur une branche.
Et puis j'y suis entrée avec la profondeur de mon regard, la sensibilité de ma peau, le rythme de ma respiration et la force de ma conscience.

Dans l'épaisseur du tronc, l'arbre s'élargit de l'intérieur vers l'extérieur, et j'écoute ce mouvement circulaire de vie.
Depuis la profondeur des racines, dans l'obscurité de la terre, l'arbre s'élève de noeud en noeud jusqu'à la lumière, et j'écoute la force vitale qui s'élève.
Les branches supérieures et les feuilles s'étendent dans l'espace en s'offrant à la lumière solaire, et je m'offre avec elles.

J'entre dans ce mouvement de lemniscate qui, dans sa courbe supérieure englobe la couronne, et dans sa courbe inférieure, englobe les racines. Les deux courbes se croisent au niveau du tronc. La courbe est mouvante, accompagnant la force vitale qui s'élargit et s'élève.

Dans mon corps j'accompagne ce mouvement de vie qui s'étend infiniment dans l'espace intérieur et dans l'espace extérieur.

Pour en savoir plus sur le symbole de la lemniscate, vous pouvez consulter : http://www.espaces-d-ouverture.com/lemniscate.php

Regard Positif Inconditionnel

Octobre 2011,

Echo du groupe de supervision des professionnels de la relation dans l'Approche Centrée sur la Personne.

Le Regard Positif Inconditionnel nous donne accès à l'Altérité dans toute sa grandeur et toute sa force :

L'autre est vraiment Autre. Il n'est pas comme moi et je ne peux pas le réduire à mes croyances ou à mes projets. Il est plus intéressant et plus riche de promesses de faire confiance à ce que "l'autre" est, tout simplement, dans toute l'ampleur de son individualité.

Et aussi : L'autre est moi et je suis l'autre. Nos émotions profondes résonnent ensemble, nos pensées communiquent et les processus d'évolution qui nous animent sont les mêmes. En ce sens, Carl Rogers pouvait dire : "Ce qui est le plus personnel est aussi le plus universel."

Le Regard Positif Inconditionnel, c'est aussi la confiance dans la continuité du chemin.
La personne ne se réduit pas à ses difficultés, à ses blocages ou limites apparentes. Elle est bien plus que ces apparences, même si, parfois, il peut être difficile de le voir. Il y a toujours un possible. Ce qui paraît impossible est ce qui n'a pas encore été reconnu comme une opportunité.

Les potentialités de l'être humain sont immenses et le chemin de développement ne s'arrête jamais. Il n'est pas stoppé par les difficultés, l'âge ou la maladie.

Cette confiance et cette conscience se sont retrouvées avec force dans les mots de conclusion apportés par l'une des participantes :

"Aujourd'hui, j'ai dépoussiéré mon regard négatif conditionnel."

Vers la lumière

Dis-moi Ami,

Qu'est-ce qui palpite au fond de nous
et ne nous laisse jamais tranquilles ?



Dis-moi Ami,

Qu'est-ce qui nous entraîne toujours plus loin ?

Vers les planètes de l'univers :
Y-a-t-il de la vie quelque part ?


Au fond des océans :
Jusqu'où peut-on descendre ?

Au coeur de la matière :
Jusqu'où peut-on comprendre...
Comprendre la lumière qui nous habite ?

Pourtant nous sommes matière,
bien lourde et douloureuse
et nous retournerons en poussière...
Et nous sommes lumière,
nous venons des étoiles...

et retournerons vers la Lumière.

Sensations d'été

Bonjour,

A chacune et à chacun, j'envoie mes pensées fraternelles et amicales.

Premier épisode : le temps

Je viens d'ouvrir à nouveau ce blog : depuis le mois de février je n'ai rien écrit. Le temps a passé et je me suis perdue dans le temps.

De stage en stage,
d'atelier en atelier,
les vagues se sont succédées.

D'espaces en espaces,
d'intensité en intensité,
les expériences se sont suivies.

Le site d'Espaces d'Ouverture - vous pouvez tout simplement tapez "Espaces d'Ouverture" sur un moteur de recherche - et quelques articles en gardent une trace,
mais la trace la plus authentique et la plus profonde est celle qui reste inscrite en moi.

Je me suis sentie engagée dans chaque expérience,
avec la totalité de mon être,
comme dans une vallée profonde.
Entre les vallées, un lien se cherche...
Et le lien se trouve par l'intégration et par l'écriture.

L'été est propice à ce travail
et les messages qui suivent en livrent quelques touches.
- cliquez sur "messages plus anciens" pour y accéder -

Le Sentier continue à se creuser,
à se construire,
à se découvrir...

Et je nous souhaite à toutes et à tous une excellente année de travail.

Cachette

Je me suis trouvé, ce matin,
une petite cachette au pied de la falaise.
Ici, j'oublie la cohue de la plage.
Ici, je suis dans la mer.
Les vagues roulent jusqu'à mes pieds
et je les laisse m'éclabousser.
Lentement, j'entre dans leur rythme
et le chant de la mer
m'introduit au silence.

Je laisse mon regard entrer dans l'immensité
et l'espace intérieur s'ouvre en moi.

Toutes mes forces sont tendues vers cette force
et je cherche à m'en pénétrer.

Comme la goutte appartient à l'océan,
je fais partie de l'univers.

Avec toute la force de mon individualité,
je me fonds dans cet univers
et je retourne vers la plage,
vers la civilisation,
avec en moi
cette force,
cet espace,
ce silence...

les lignes de l'univers

La nature nous offre un petit aperçu,
- un pâle reflet -
mais tellement beau,
des grandes lignes d'énergie
qui constituent notre univers.

Lignes droites et courbes,
portes creusées dans la roche,
liens triangulaires...

éclairés d'une lumière différente
selon le temps et l'heure.

Nous pouvons nous laisser émouvoir par la beauté de ces formes.

Nous pouvons nous laisser pénétrer par la force qui s'exprime.

Nous pouvons les "lire" comme des portes qui nous introduisent à d'autres réalités...

Mais n'est-ce pas la même réalité qui se manifeste à différents niveaux ?

car tout est en continuité

et "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas."


Les messages suivants en donnent quelques exemples.

élévation

Seul, entre mer, terre et ciel, il s'élève...

Comment ne pas ressentir une force d'alignement,

d'élévation,

de puissance ?

enveloppe

L'érosion a façonné dans la falaise abrupte,

ces formes arrondies qui semblent vouloir

adoucir, envelopper, protéger, relier...

Triangle

Ne dirait-on pas que ces rochers se sont alignés de manière à former un triangle ?

Dans le paysage, cette forme ajoute de la puissance à la force des roches.

Je me sens invitée à habiller ces images d'une symbolique.

La forme triangulaire peut représenter la construction d'une synthèse dynamique entre les pôles opposés. (ou paires d'opposés) - voir sur le site "de la dualité à l'unité" -
http://www.espaces-d-ouverture.com/atelier-actualite.php

La forme triangulaire exprime le lien qui relie les trois grandes forces de l'univers : La puissance, l'amour et la lumière.

La forme triangulaire se retrouve dans notre constitution humaine : nous sommes physiques, émotionnels et intellectuels et au niveau de l'âme : volonté, amour/sagesse et lumière/connaissance.

La porte

Une porte par laquelle il nous suffit de passer
pour continuer le chemin
vers des espaces de plus en plus vastes,
des horizons de plus en plus ouverts.

Cité des Sciences

De la cellule aux étoiles.





Après ma dernière visite à la Cité des Sciences de la Villette,
effort pour entrer en moi quelques données de la science actuelle,
il me reste ce thème synthétique :

La Vie, de la cellule aux étoiles.



De la plus petite des cellules à la plus grande des étoiles,
la vie est en perpétuelle pulsation.
Tout est mouvement
Et tout est harmonie.
Chaque élément paraît exactement connaître son rôle et sa fonction pour l'ensemble.

Je suis entrée dans ces images avec toute l'intensité de mon regard,
mais aussi avec toute la présence de mon être profond,
sensible au message d'amour qui s'en dégage.


Car, quel plus bel exemple d'amour

que l'évolution de ces éléments de vie,

infiniment petits ou infiniment grands,

en interaction, reliés dans l'harmonie,

pour le bien et la beauté de l'ensemble

qu'ils composent !


Les cellules et les étoiles nous nourrissent.
Les cellules fabriquent l'énergie dont le corps a besoin grâce au glucose
et le matériau qui nous constitue sous forme de protéines.

Les étoiles sont des usines qui fabriquent de l'énergie et de la matière,
et ainsi, nous fournissent et fournissent à l'univers,
tout ce qui est nécessaire.


Lorsqu'une étoile meurt, elle explose

et lance dans l'univers les particules et atomes (carbone, hydrogène etc...)

dont la vie a besoin.

Noël

Noël dans la neige.

Pour la dernière fois, ce matin, je monte à la source.
Nous partons demain.
Autour, c'est la neige, le vent, la tempête.
En moi, le calme, la sérénité.

J'apprécie de tout mon être
la profondeur et le silence.
Je sais que j'emporte avec moi
un peu de la qualité de ce lieu.

J'imagine que la mort ressemble à cet instant.
Calme, profondeur, sécurité.
Un tranquille au-revoir.

JOIE.

RECONNAISSANCE.

Et départ pour de nouvelles aventures.


Belles fêtes à tout le monde,
et bon départ vers le nouveau.