jeudi 10 septembre 2009

La mort est une porte






à mon amie,
au seuil du voyage.


Puisque tu m'aimes et que tu me l'as dit,
puisque je t'aime,
et je te l'ai dis,

Puisque l'amour transcendait nos défauts,




N'oublie pas de chercher la réponse...



Ta vie a été quête de Vérité.
Là était tout son sens.
La quête continue.

Alors n'oublie pas de chercher la réponse...

Comment fait-on pour traverser le temps ?
Comment fait-on pour traverser l'espace ?
Comment fait-on pour trouver le tissage
qui nous unira à tous les êtres,
dans l'unique toile,
indestructible et inconditionnelle?

N'oublie pas de chercher la réponse...

Et si parfois l'émotion me gagne,
j'en demande pardon,
à l'univers et à toi aussi,

Car la Joie seulement doit régner
alors que tu as terminé ce voyage terrestre
et t'es envolée vers d'autres voyages.


La mort est une porte. (Elisabeth Kübler-Ross)

Lumière















Qui pourra un jour reproduire

cette lumière argentée et transparente
qui scintille à la surface de l'eau,
lorsque le soleil, en fin de journée,
vient à la rencontre de la mer ?

Le photographe ne peut la saisir,
et le peintre reste impuissant,
lumière trop subtile
pour nos moyens d'expression,
si habiles soient-ils ?

Parfois le poète peut en suggérer quelque chose...


sensations...émotions...intuition....
ouverture à l'univers....

Lumière transparente...
Lumière scintillante...


Quel message transmet-elle ?
Quel est son langage ?

Symbole....indice....ouverture....
sur le Monde Subtil.

mercredi 9 septembre 2009

Grottes marines





De siècles en siècles,
de jours en jours,
d'heures en heures, avec une patience sans limites,
avec une volonté implacable,
l'eau a creusé la roche,
vague après vague,
pour laisser un espace ouvert à la mer qui s'engouffre.

Nous sommes en contact avec la force des éléments.


Le soleil entre aussi,
comme invité par la mer,
et nous sommes en contact avec la lumière.

Comme l'eau qui déferle,
inlassablement,
vague après vague,
nous nettoyons nos souterrains intérieurs.

L'eau de nos émotions,
comme l'eau du fleuve détourné par Hercule
pour purifier les écuries d'Augias,
débarrasse nos espaces
des scories et déchets qui les encombraient.

Jour après jour,
instant après instant,
courageusement,
inexorablement,
nos espaces intérieurs s'ouvrent à la lumière.